La clé du succès pour les petits budgets ? La planification.

C’est parti! Semaine 1 du défi 30$/semaine.

J’ai pris un peu d’avance, dimanche, je me lançais à corps perdu dans les rayons de la fruiterie 440, du BulkBarn et du Super C. Liste à la main, j’ai fait fi des petits fruits rouges, des chocolats à la caisse et de tout aliment voué à me faire sauver du temps plutôt que de l’argent.

Pour me donner un coup de pouce, j’ai cuisiné et fait l’épicerie en bonne compagnie (voir lamap.blog). À deux, en séparant bien les ingrédients, nous avons dépensé environ 40$ d’épicerie pour la semaine. Il nous reste donc, à chacun, un merveilleux petit 10$ pour l’achat de certains ingrédients manquants, ou pour économiser en vue de la semaine prochaine.

Voici donc les détails de la facture de la Fruiterie :

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À cela s’ajoute :

un sac d’amandes naturelles en vrac
un sac de gruau à gros flocons
des dattes (plein de fer, important pour une diète végétarienne)
du bouillon de légumes
des arachides en vrac, écaillées (il y a toujours ben des limites)
des grains de maïs en vrac à faire éclater
une canne de binnes
trois cannes de tomates en dés
un litre de lait
de la pâte à tarte congelée
deux pains baguettes (À 0,89$ chaque! Party!!)

Pour la cuisine, je me suis également servie de quelques ingrédients déjà à ma portée, soit :

1 tasse et demie de lentilles
4 oignons
des épices variées
de l’huile pour la cuisson
quelques patates

Ceci dit, j’aimerais ajouter une nouvelle règle au défi, soit que le garde-manger ne soit pas vide d’ici la fin du mois, ce qui fait que s’il manque un ingrédient, je dois le remplacer.

Le temps, le temps, le temps mais rien d’autre…*

À vue de nez, on ne manquera pas de nourriture cette semaine. Après un après-midi derrière le couteau et les fourneaux, il en résulte une pile de Tupperware remplis de chili végétarien, de soupe indienne aux lentilles, d’un mijoté végétarien, d’un risotto à la courge (avec chanterelles fraîchement cueillies, comme quoi il est possible d’avoir la frugalité de luxe), d’une salade de carottes et de brocoli et d’une pile respectable de patates frites.

Un peu plus tard cette semaine, je trouverai une utilité à la courge butternut, au chou vert et à la pâte à tarte (une pissaladière sera de mise).

Pas de Kraft Diner, pas de ramen, mais nous sommes de retour à une bouffe ancestrale. Peu de place à l’exotisme, si ce n’est dans les épices. Mais grâce aux oranges en spécial, on peut penser que c’est Noël.

Mes déjeuners seront composés de gruau avec des fruits, pour faire très peu changement à mes habitudes.

Mais ce qui saisi le plus, après une longue journée centrée autour de la bouffe, c’est que pour vivre avec 30$ d’épicerie par semaine, il faut prévoir en titi. Presque 2 heures à réfléchir au menu, 1h30 à 2 heures pour magasiner (et une chance que tous ces commerces sont situés à proximité) et finalement près de 4 heures à tout préparer, sans parler de ce qui restait dans la mijoteuse en fin de journée.

Bref, une chance qu’on était deux. Parce que vidée en fin de journée, je n’avais plus tant d’appétit, malgré les bonnes odeurs qui se dégageaient de la cuisine.

Le temps pris ce dimanche sera toutefois récupéré cette semaine, alors qu’il ne me reste qu’à prendre un plat avant le départ au travail.

Et après tout, octobre est LE mois de la popote. Les couleurs de la nature et le temps frisquet nous donne envie de humer le fumet qui se dégage d’une casserole.

À suivre…

*Sous-titre en hommage à Charles Aznavour