J’ai une confession à faire…
Je n’ai pas de boulot à temps partiel.

En voyant la pénurie de main-d’oeuvre, il me prends des envies de travailler dans une boulangerie, un café. De donner des cours. De garder ou de promener des chiens. J’ai touché un peu à tout ça dans les dernières années.
Mais maintenant, je n’en ai plus envie.
J’ai réussi à trouver un bel équilibre qui me permet de rembourser mes dettes dans un délai raisonnable ET de ne pas m’épuiser en chemin.
Est-ce que je crois que quand on a des dettes massives, il peut être avantageux de travailler quelque peu à temps partiel pendant un certain temps ? Bien sûr.
Mais quand j’entends certaines histoires de gens qui ont remboursé des dettes massives en cumulant 3 emplois, je me demande à quel point il faut admirer cette détermination ? Fait-elle plutôt partie de cette culture de la performance ?
Un des secrets de mon succès, à date, c’est la planification. Et la planification, hé bien, ça demande du temps. Planifier un menu pour la semaine, faire l’épicerie en vrac à deux endroits, surveiller mon budget; tout ça me prend plusieurs heures par semaine.
Mais ces heures de planification me font sauver des centaines de dollars d’achats impulsifs.
Je me connais. Plus longues sont mes heures de travail, plus l’appel du Subway, McDo, Starbucks, etc. se fait sentir. En constant mouvement, on prend ce qui passe. Et ce qui en pâti, c’est la taille et le budget.
Peut-être suis-je un peu molle en matière de frugalité, mais j’ai réalisé rapidement qu’un boulot à temps partiel me ferait sauver 4 mois sur mon remboursement de dettes, et environ 140$ d’intérêts.
J’ai jugé que mon équilibre valait bien 140$, peut-être en jugerez vous autrement.
À la fin de l’aventure, j’aurais préserver ma santé, mon bien-être et pris des habitudes que je conserverai toute ma vie.
Travailler comme une forcenée n’était tout simplement pas une solution à long terme. Payer mes dettes serait devenu une obsession, et non le résultat d’un processus.
Au final, il est préférable de marcher dans la bonne direction, que de courir à toute vitesse dans le mur.