Je sors un peu de ma situation personnelle aujourd’hui. Ceux qui suivent le blog depuis un moment savent que je rembourse ma dette à un rythme constant, malgré quelques semaines plus difficiles (hey, tout le monde est humain).
Selon l’experte en finances personnelles Gail Vaz-Oxlade, un plan de remboursement devrait idéalement prendre 36 mois ou moins. Au-delà de 36 mois, on risque de tomber dans une sorte de burnout et de perdre toute motivation. Heureusement pour moi, mon plan ne s’étirait pas au-delà de 24 mois.
Pour que le projet fonctionne, il faut quelques bons ingrédients :
- La dette doit cesser d’augmenter
- Le revenu doit être suffisamment élevé
- Le budget peut être serré davantage, en résumé, il reste du gras à couper
C’est pourquoi un plan de remboursement doit être conçu en trois étapes :
- Colmater la fuite et arrêter d’utiliser le crédit
- Augmenter ses revenus ou s’assurer d’avoir un revenu suffisant pour vivre ET rembourser ses dettes
- Couper dans ses dépenses fixes et variables
Mais qu’arrive-t-il quand on n’arrive pas à rembourser ses dettes dans un horizon raisonnable ? Ou encore pire, quand on n’arrive même pas à payer le minimum de ses cartes de crédit et lignes de crédit ? C’est là qu’un plan de remboursement ne suffit plus.
Ici, Raymond Chabot et autres vous conseilleraient de consulter un syndic. Mais avant d’arriver là, il reste trois avenues à explorer :
La vente de vos actifs
Votre maison vous met la corde au cou, votre voiture est un boulet ? Il est temps de vous en débarrasser. Si la vente est impossible, vous pouvez trouver quelqu’un pour une reprise de location ou un locataire à long terme qui assumera le coût de l’hypothèque. Même si vous assumez une perte, si votre budget se libère significativement, vous serez plus à l’aise sur le long terme.
La conciliation de dettes ou la réduction des taux d’intérêt
Le but est de réduire considérablement le taux d’intérêt que l’on paie sur nos dettes. Ce faisant, même si le montant remboursé est le même, on en met davantage sur le capital. Pour réduire son taux d’intérêt, on peut soit concilier en un seul gros paiement OU appeler individuellement chacun de ses créanciers et négocier.
La négociation directe avec les créanciers
Si vous êtes à deux doigts de la faillite et que vous êtes bombardés d’appels, vous pouvez ouvrir la porte à la négociation. C’est-à-dire que vous offrez à votre créancier l’opportunité d’accepter d’autres modalités de paiement ou un remboursement réduit de votre part, avant que votre dossier ne soit transféré à un syndic.
Présenter votre situation. Si votre situation est désespérée, il est possible que votre créancier accepte cette entente de votre part plutôt que de risquer de perdre davantage. De votre côté, vous diminuez la dette et la grosseur de la tache à votre dossier de crédit.
Si vous obtenez un accord, assurez-vous qu’on vous envoie une confirmation écrite.
La semaine prochaine : la faillite et la proposition de consommateurs
Une réflexion sur “Que faire quand il est impossible de rembourser nos dettes”