Ce n’est pas juste une question de mathématiques

Depuis le début de ce beau projet, j’avais l’ambition de parler de finances. Mais plus les choses évoluent, plus je réalise que je passe davantage de temps à parler de comportement, et moins à montrer comment balancer un chéquier. Et il y a une raison pour ça (qui va au-delà de mon intérêt personnel pour la psychologie humaine).

Respecter son budget, c’est surtout savoir contrôler ses impulsions. Et ça, c’est bien plus dur que de savoir soustraire et additionner.

Comprendre ses comportements, savoir ce qui nous rend vulnérable et trouver un moyen de contourner notre tendance naturelle, c’est tout un apprentissage.

Voici donc certain comportements financiers, et comment je m’y prendrais pour les contourner :

L’argent te brûle les doigts

Il te reste 80$ dans ton compte de lousse. Tu as réussi à te contrôler et tu as économiser 200$. Félicitations! Mais maintenant, cette masse d’argent te taraude et tu ne cesses de te demander quoi acheter avec.

Bienvenue dans le club des dépensiers, pour qui l’économie n’est qu’un jeu de patience avant la prochaine dépense.

Le truc : se payer soi-même au début et restreindre son accès à son épargne

Avec ce comportement, mieux vaut ne pas compter sur l’argent restant à la fin du mois pour épargner. L’idéal, c’est de programmer des versements automatiques dans un compte, auquel on n’a pas accès en ligne, mais seulement quand on se présente à la caisse. Bonus si c’est auprès d’une institution financière qui n’a pas pignon sur rue au coin de la rue.

L’épargne devient donc le premier poste budgétaire qui passe et elle est difficilement accessible. Pour ce type, les retraits directs sur la paye en vertu d’une épargne comme l’offrent certaines entreprises sont aussi une bonne option.

Loin des yeux, loin du coeur

Parce que je le vaut bien

Dure semaine au travail, un nouveau chandail. Une promotion, une nouvelle manicure. Une journée stressante et voilà le lunch à la poubelle pour aller au resto.

Pour ce type de personne, les achats impulsifs sont directement liés aux émotions. Et toutes les émotions sont prétexte à une nouvelle bébelle.

Le truc : apprendre à prendre soin de soi autrement

Un bon bain, une journée à lire ou écouter un marathon Netflix. Un bon repas préparé soi-même, une séance de yoga maison…

Il existe plein de manière de se récompenser qui n’exige pas que l’on délie les cordons de notre bourse. Et souvent, un moment passé en solitaire (ou entre amis, selon notre désir du moment) peut faire le plus grand bien.

Apprenons à prendre soin de nous autrement que par le matériel.

Être dans la gang

On part avec les meilleures intentions du monde. Le lunch sous le bras, on est déterminé à arrêter de manger au resto tous les midis. Mais voilà… notre collègue nous propose de plutôt aller chercher un shish taouk en face. Et on n’a pas su résister…

Le truc : aviser ses proches

Si on a du mal à résister à la pression sociale, mieux vaut la mettre de notre côté. Quand on avise les gens qui nous entourent de notre envie d’économiser, il y a des grosses chances pour qu’ils nous appuient dans notre démarche. Et qui sait, peut-être en convertirez-vous quelques-uns. Certains pourraient même être soulagés de ne pas avoir à participer aux enchères de la dépense.

Et, entre vous et moi, il n’y a pas beaucoup de gens evils pour nous tenter alors qu’on cherche à résister. Du moins, vous vous en rendrez davantage compte.

Quel type êtes-vous ? Quels sont vos trucs ?

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